« Sans force dans les jambes, toute montagne est un tourment »
8. juin 2017

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Peter Sagan (BORA-hansgrohe) est le champion du monde en titre et le recordman des victoires d’étapes au Tour de Suisse. Dans une interview exclusive avec l’organisation du tour, il parle de sa victoire d’étape la plus mémorable sur le Tour national suisse et de sa relation amour-haine avec les étapes de montagne.

Peter Sagan, vous participez au Tour de Suisse depuis 2010. Ce n’est que la première année (2010) que vous n’avez pas gagné d’étape. Aujourd’hui, avec 13 victoires d’étape, vous êtes le seul détenteur du record. Laquelle de vos victoires vous rappelle le mieux ?

Être le recordman des victoires d’étape est un privilège et un honneur pour moi, et toutes ces victoires ont été passionnantes pour moi. Mais surtout, je me souviens d’une étape de l’année dernière. C’était la troisième étape de Grosswangen à Rheinfelden. C’était une étape longue et difficile et les conditions météorologiques étaient assez mauvaises. 12 kilomètres avant l’arrivée, Albasini et Dillier ont formé un groupe d’évasion avec une avance de 30 secondes sur le peloton. J’ai décidé de prendre les choses en main et j’ai attaqué dans la dernière montée, le Schöneberg. Je les ai rattrapés dans la descente rapide et j’ai tout donné pour les 10 derniers kilomètres. Car le terrain approchait à grands pas. J’étais épuisé après cette dure journée, mais j’ai gagné le sprint – trois secondes avant le peloton. L’avantage et les secondes de bonus m’ont apporté la tête du classement général et le maillot de leader. C’était une étape difficile qui s’est terminée par une victoire bien méritée !

Parmi vos sept participations au Tour de Suisse, laquelle vous rappelle le plus de souvenirs ?

J’aime beaucoup le Tour de Suisse, donc chaque participation est quelque chose de spécial pour moi. Mais si je devais choisir un aller-retour, ce serait celui de 2012. Non seulement parce que j’ai remporté quatre étapes à cette époque, mais aussi parce que ce fut une semaine de course formidable.

La Suisse a toujours un parcours attrayant avec quelques arrivées de sprint, mais aussi avec des étapes de montagne croustillantes. Ils n’appartiennent pas aux puces des montagnes et souffrent plus que les autres dans les montagnes. Comment aborder ces étapes de montagne ?

Il n’y a pas de recette brevetée pour s’occuper des montagnes, que ce soit en Suisse ou ailleurs. Cela dépend toujours de ma forme et de mes jambes. Sans force dans les jambes, chaque montagne est une torture. Mais si ma forme est bonne et que mes jambes sont bien, alors les montagnes sont toujours dures, mais un peu plus faciles.

Y a-t-il un souvenir particulier d’un voyage avec passeport en Suisse ?

J’ai un souvenir particulier pour tous les passeports suisses car aucun n’était facile…

Encore un mot sur le Tour de Suisse 2017. Il existe de nombreuses possibilités d’améliorer votre dossier. Les courses de Cham, Berne, Cevio et enfin Schaffhouse vous seraient adaptées. Que pensez-vous du format de course de la 8e étape à Schaffhouse – une étape plus courte (100 km) sur un circuit rapide autour de Schaffhouse ?

Comme nous l’avons déjà mentionné, c’est un privilège d’être le détenteur du record d’une aussi belle course à étapes que le Tour de Suisse. Au fond, je ne pense pas trop à étendre le record. Je commence au Tour de Suisse pour donner le meilleur de moi-même. Je prends les résultats comme ils viennent, tant que je sais que j’ai fait de mon mieux. Si je parviens à gagner avec elle et à battre le record, ce sera une grande récompense pour mes efforts. Mais ce n’est pas mon objectif premier. Je peux franchir la ligne d’arrivée assez heureusement si je ne gagne pas, mais je sais que j’ai tout donné. Je donnerai volontiers mon évaluation de l’étape 8 lorsque je l’aurai terminée…

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